Du néolithique à aujourd’hui

La présence de vestiges archéologiques témoigne d’une occupation néolithique, puis gallo-romaine du site de Lognes. Le nom de Lognes apparaît au VIIème sous le terme de « laucaunia sylvia » dans l’une des rares sources écrites de l’époque « la chronique de Frédégaire ».

L’aspect qu’offrait alors cette partie du plateau de la Brie est celui d’une vaste étendue boisée marquée ici et là par quelques implantations humaines. Au XVème siècle, on dénombre au moins quatre seigneuries et fiefs : le Mandinet, la Malvoisine, le Buisson Saint-Antoine et le Bois l’Archer, aujourd’hui déformé en « Bourlarché ».

L’ancien village rural, situé à la charnière entre le bois de Lognes et les terres agricoles qui occupaient l’essentiel du territoire communal, est constitué d’anciennes maisons d’habitations d’architecture briarde datant de la fin du XIXème siècle.

La famille Menier joua un rôle important dans la vie communale ; plusieurs de ses membres seront successivement maires de Lognes. Aux débuts des années 1970, Lognes n’était encore qu’un bourg rural de quelques centaines d’habitants, entouré de champs et de fermes. La commune de Lognes a subi en quelques années un développement urbain extrêmement rapide, résultat de l’intégration du territoire communal dans le périmètre de l’Opération d’Intérêt National qui a créé la ville nouvelle de Marne-la-Vallée dans les années 60. De 248 habitants en 1975, la population lognote est alors passée à 1702 habitants en 1982, pour atteindre 15 176 habitants en 2011.

Archives généalogiques et historiques

Les Archives départementales de Seine-et-Marne sont disponibles sur Internet. Cela représente 4 millions de pages d’état civil, une masse de données historiques sur le département ou des dossiers documentaires multimédia en ligne.

Principales ressources

A la rubrique « Archives en ligne », on trouve des documents originaux numérisés, proposés en l’état, avec leurs écritures anciennes, leurs ratures, leurs traces laissées par le temps. Des plans d’intendances, une collection de cartes postales, mais surtout l’ensemble de l’état-civil seine-et-marnais remontant au XVIe siècle sont ainsi accessibles.

Et aussi

Les cotes, documents, références et autres analyses portant sur un lieu, un nom, un thème y figurent. Cet inventaire, idéal pour les travaux de recherche, permet de dévoiler à tous la Base Régionale Informatisée des Archives pour la Recherche Documentaire (BRIARD).

Le plus

Des dossiers documentaires thématiques et multimédia dans la rubrique « Histoire 77 ». Au menu : des personnages historiques (La Fayette…), des lieux célèbres (Vaux-le-Vicomte, Fontainebleau…) et des thèmes en rapport avec l’histoire du département (l’eau, l’urbanisme, la forêt…).

Les Archives départementales de Seine-et-Marne

 

Un patrimoine riche

Lognes compte cinq étendues d’eau : les étangs des Pêcheurs, du Maubuée, du Segrais, du Grand Bassin et des Ibis. Ces étangs ne sont pas la création de la nature, mais ont été édifiés lors de la construction de la ville nouvelle. Ils récupèrent les eaux de ruissellement, collectent les eaux pluviales et servent de régulateurs. La surface totale des lacs et des étangs est de plus de 18 hectares.

Un fief important existait au Mandinet dès le XVème siècle avec un château entouré de fossés, qui appartenait à la famille de l’écrivain Paul Scarron. Jean Scarron, seigneur du Mandinet, fut par la suite prévôt des marchands de Paris entre 1644 et 1646. Après la Révolution, le château a été habité par le général Nempde-Dupoyet (1775-1833) qui avait brillamment participé aux campagnes napoléoniennes.

L’église de Lognes, construite en 1903, est le symbole du savoir-faire traditionnel de l’époque lié à l’essor industriel du début du XXème siècle.
Restaurée en 2000, elle fut l’objet d’une intervention artistique pour la réalisation de ses vitraux contemporains et la mise en couleur de ses murs.

Dans le cadre d’un contrat régional, le quartier du Village, témoin du passé, a été réhabilité dans l’esprit du caractère briard qui caractérise ses maisons.

Lognes accueille sur son territoire le premier aérodrome de loisirs de France destiné à la formation aéronautique, aux sports aériens, au tourisme et à certains services de courte distance.

Lieu de promenades et d’exercices physiques, le bois accueille un parcours de santé.

 

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